Que ne suis-je la rose sur ton sein !
Que m’importe d’y vivre un seul matin !
Du moins je me flétrirais
Sous tes doux regard,
Je pâlirais sous la chaude haleine
De tes baisers
Et me dessécherais
Tout près des battements
De ton cœur.
Que m’importe d’y vivre
Un seul matin !
Artachés OHANESSIAN (1895-1939)
traduction Louise Kiffer