Le crépuscule descend avec sérénité
Et moi je savoure
Le désir de te rencontrer…
Le désir…
Elle a tardé si longtemps !
La douceur s’est effondrée,
Et ma gorge brûle d’amertume…
Elle brûle…
O apparais dans le bois !
Méfie-toi du sommeil des ombres,
Et approche-toi avec hâte de ma solitude.
Mets fin à ma solitude…
A ma solitude…à mon attente…
Voilà, les lampadaires des trottoirs se sont allumés,
Avec la maturité automnale des branches,
Avec la douceur mûrie…
N’aies pas peur
Des rameaux mûrissants qui suintent…
Sois certaine qu’en tombant dans mes bras,
Et avec délicatesse,
Tu ne sentiras aucune chute…
Traduction Louise Kiffer