Au vieux dôme de l’Ararat,
Un siècle est venu, comme une minute,
Puis est passé.
L’épée d’innombrables éclairs,
S’est brisée contre le diamant,
Puis est passée.
Le regard des générations paniquées devant la mort
S’est posé sur le sommet lumineux
Puis est passé.
C’est maintenant ton tour, un moment ;
Toi aussi regarde le front altier
Et passe…
Avedik ISSAHAKIAN (1875-1957)