Quand il n’y a plus de sortie ni d’issue,
Ce sont les fous qui trouvent le moyen ;
Ainsi est né, ensoleillé,
Notre combat de Sardarabad.
Sonnez clairons !
Appelez les vaillants sacrés,
Sous ce mur juste.
Générations, reconnaissez-vous,
A Sardarabad.
A Avaraïr, nous avons employé nos forces,
Ici, nous nous sommes arrêtés un moment,
Hors d’haleine, pour reprendre souffle
Sous le mur de Sadarabad.
Sonnez, clairons !
Appelez les vaillants sacrés,
Sous ce mur juste.
Générations, reconnaissez-vous,
A Sardarabad.
Mais nous ne sommes pas tombés, nous sommes toujours debout,
Nous ne nous sommes pas reposés, nous sommes encore debout,
Quand sonnera le clairon, l’alarme,
Pour que nous payions la dette de notre âme.
Sonnez clairons !
Appelez les vaillants sacrés,
Sous ce mur juste.
Générations, reconnaissez-vous,
A Sardarabad.
Barouïr SEVAG (1924-1972)
Traduit de l’arménien par Louise Kiffer