Rechercher dans ce blog

mercredi 9 mai 2012

MON TOMBEAU



MON TOMBEAU


Vous, ne vous approchez pas de mon tombeau,

Soudain s'éveille une envie de pleurer à chaudes larmes

Mon cœur ne trouve pas un seul pleur.

Que mon tombeau reste au loin.


Là où sont morts le tapage, les chants et les voix,

Qu'autour de moi s'étende un silence éternel,

Qu'on ne se souvienne plus de moi, qu'on m'oublie !

Vous, ne vous approchez pas de mon tombeau.


Laissez se reposer mon cœur fatigué,

Laissez-moi rester au loin, seul,

Que je ne sente pas que l'amour existe, et les chimères et les pleurs.

               VAHAN TERIAN  (1885-1920)

                  Traduction Louise Kiffer