LES JOURS NÉFASTES VIENNENT ET S’ EN VONT
Les jours néfastes, comme l'hiver, viennent et s'en vont,
Ne pas s'effrayer, ils prendront fin, ils viennent et s'en vont
Les douleurs fraîches de l'homme ne restent pas longtemps,
Comme des clients à la file, elles viennent et s'en vont.
Le malheur, la persécution et l'oppression à la tête des nations
Comme une caravane en voyage, viennent et s'en vont.
Le monde est un jardin fleuri, les hommes sont des fleurs,
Que de violettes, de roses embaumées, viennent et s'en vont !
Que le fort ne se vante pas, que le faible ne s'attriste pas
Différents passages changeants, viennent et s'en vont;
Le soleil, sans crainte, fait jaillir sa lumière,
Les nuages vers l'oratoire, viennent et s'en vont.
Le pays caresse son fils studieux comme une mère,
Les peuples ignares, vagabonds, viennent et s'en vont,
Le monde est un salon, Tchivan, les hommes sont des invités,
Telle est la loi de la nature, ils viennent et s'en vont.
DJIVANI (1846-1912)
Dernier trouvère arménien
traduction Louise Kiffer
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lundi 17 septembre 2012
dimanche 16 septembre 2012
A MARSEILLE
Allez vaï Marseille
A l’ombre ou au soleil
Bois ton pastis et chante
Ces refrains de Scotto
Qui t’habillaient si bien
Va donner des conseils
Aux joueurs de pétanque
Parle haut parle fort
Et conteste le point
Mais à l’heure où l’amour
Tel un vent de Provence
Mi-léger mi-violent
Vient perturber tes jours
Allez vaï Marseille
Va courtiser Mireille
Elle t’attend brûlante
Et fais-lui des enfants
Qui auront ton accent
Marseille.
Charles AZNAVOUR
A l’ombre ou au soleil
Bois ton pastis et chante
Ces refrains de Scotto
Qui t’habillaient si bien
Va donner des conseils
Aux joueurs de pétanque
Parle haut parle fort
Et conteste le point
Mais à l’heure où l’amour
Tel un vent de Provence
Mi-léger mi-violent
Vient perturber tes jours
Allez vaï Marseille
Va courtiser Mireille
Elle t’attend brûlante
Et fais-lui des enfants
Qui auront ton accent
Marseille.
Charles AZNAVOUR
jeudi 13 septembre 2012
CONSOLATION
CONSOLATION
Ce soir encore
Nous restons à la lumière d'une bougie.
La mèche de la lampe à pétrole s'est desséchée.
Nous attendons
La distribution de pétrole du mois prochain.
Ce soir encore
Nous restons à la lumière d'une bougie.
Mais pourquoi cette plainte ma chérie,
Puisque dans la maison voisine,
Ils n'ont pas de pain,
Et plus loin ma chérie,
Il y a des gens malades, nus et affamés.
C'est très vilain,
De se consoler ainsi,
Pour se contenter de notre situation.
Faut-il qu' il y ait dans ce monde
De tels hommes
Malades, nus et affamés ?
Haïgazoun KALOUSTIAN (1920-1985)
traduction Louise Kiffer
Ce soir encore
Nous restons à la lumière d'une bougie.
La mèche de la lampe à pétrole s'est desséchée.
Nous attendons
La distribution de pétrole du mois prochain.
Ce soir encore
Nous restons à la lumière d'une bougie.
Mais pourquoi cette plainte ma chérie,
Puisque dans la maison voisine,
Ils n'ont pas de pain,
Et plus loin ma chérie,
Il y a des gens malades, nus et affamés.
C'est très vilain,
De se consoler ainsi,
Pour se contenter de notre situation.
Faut-il qu' il y ait dans ce monde
De tels hommes
Malades, nus et affamés ?
Haïgazoun KALOUSTIAN (1920-1985)
traduction Louise Kiffer
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